Astrologie-Balance (IV)

Publié le par Lyne de Montmartre

SYMBOLES ET MYTHES SE RATTACHANT AU SIGNE DE LA BALANCE

 

 

Vénus, maître du signe du Taureau, est aussi celui du signe de la Balance. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit d’Aphrodite, la déesse de l’amour. Cependant, Vénus en Taureau se rattache à la nature fécondante de ce signe et la phase de reproduction qui lui correspond. Dans le signe de la Balance, nous avons affaire à la déesse de l’amour pur, irrésistiblement belle, dont la robe était ceinte d’un ceste magique qui envoûtait les hommes qui l’approchaient. Par ailleurs, les légendaires colères d’Aphrodite et son extrême possessivité sont des caractéristiques qui conviennent mieux au natif du Taureau qu’à celui de la Balance, toujours en quête d’harmonie. La Vénus-Aphrodite de la Balance conjugue le verbe aimer pour être aimée, vivre, communier avec elle-même et avec autrui, être. L’attrait pour les nourritures terrestres rend la Vénus-Aphrodite du Taureau intensément sensuelle. La Vénus-Aphrodite de la Balance, quant à elle, aspire à goûter aux nourritures spirituelles, sans pour autant renier les nourritures terrestres. Elle est donc hésitante, inconstante, légère, aérienne, mais elle n’en est pas moins sincère, exigeante, sélective et exclusive. Elle vit un peu entre deux mondes. Elle balance !

Ceci nous amène tout naturellement à une autre figure mythique se rattachant au signe de la Balance, dont l’histoire est une superbe illustration des compromis dont sont capables les natifs de ce signe. Il s’agit de Perséphone, fille de Zeus et de Déméter. Tandis qu’elle cueillait des fleurs avec des nymphes dans la plaine d’Enna, en Sicile, elle se fit enlever par son oncle, Hadès, le dieu des enfers, du monde souterrain et des morts. Ayant perdu sa file, Déméter partit à sa recherche. Durant neuf jours et neuf nuits, sans boire ni manger, sans repos ni répit tenant deux flambeaux dans les mains, elle parcourut le monde en quête de Perséphone. Au dixième jour, elle rencontra Hélios, le Soleil, qui l’informa de l’enlèvement. Furieuse, Déméter, la déesse maternelle de la terre nourricière, décida de s’exiler jusqu’à ce que sa fille lui soit rendue, provoquant ainsi la stérilité de la terre. Pour mettre fin à ce désastre, Zeus exigea d’Hadès qu’il libérât Perséphone, ce qu’il fit aussitôt. Mais entre-temps, lors de son séjour forcé aux enfers, Perséphone avait rompu son jeûne en mangeant un grain de grenade.

Cela signifie symboliquement que si Hadès avait succombé à sa beauté, elle avait cédé à son amour, et que désormais elle lui était liée. Il fallut donc trouver un compromis : Perséphone vivrait six mois de l’année au royaume des morts, auprès d’Hadès, et les six autres sur terre, au royaume des  vivants, auprès de sa mère.

Ainsi, selon la légende, chaque année, à l’équinoxe de printemps, au moment où naît la floraison, Perséphone quitte le monde souterrain et monte sur la terre. Quand vient l’équinoxe d’automne et la période des semailles, elle quitte le monde des vivants pour rejoindre celui des morts. Dans la hiérarchie du zodiaque, le signe de la Balance suit celui de la Vierge, auquel est rattaché le mythe de Déméter, et précède le signe du Scorpion, en analogie avec Hadès. Qui plus est, le signe de la Balance commence le jour de l’équinoxe d’automne, six mois après celui du printemps, qui coïncide avec l’entrée du Soleil dans le signe du Bélier.

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