Yvan Colonna rejugé pour l'assassinat du préfet Erignac

Publié le par Lyne de Montmartre

Yvan Colonna, qui s'est toujours dit étranger à l'assassinat en Corse du préfet Erignac par un commando nationaliste en 1998, est rejugé à partir de lundi matin pendant cinq semaines pour ce crime qui lui a valu fin 2007 une condamnation à la prison à vie.Il s'agit d'un des rares assassinats politiques en France, que jugera à nouveau une cour d'assises spécialement composée pour les affaires de terrorisme, avec uniquement des magistrats, sans jury populaire. Le 6 février 1998,











 Claude Erignac, qui est depuis deux ans le plus haut représentant de l'Etat en Corse, est tué de trois balles dans la nuque alors qu'il remonte seul vers 21h00 un trottoir d'Ajaccio pour rejoindre son épouse à un concert après avoir garé sa voiture. En guise de signature, est abandonnée sur place une arme volée cinq mois plus tôt lors de l'attaque d'une gendarmerie, à Pietrosella  (Corse-du-Sud), un crime revendiqué à l'époque par un mystérieux groupe nationaliste dit des "anonymes". Yvan Colonna sera mis en cause pendant l'enquête, en 1999, par plusieurs membres de ce commando. Quatre des six membres des "anonymes" vont l'identifier comme le septième, - certains plaçant même entre ses mains l'arme qui a tué -, avant de se rétracter, mais seulement un an et demi plus tard. Le berger de Cargèse, connu pour son engagement nationaliste, fuit dans le maquis en mai 1999. Il n'est arrêté qu'en juillet 2003 au moment où ses complices sont jugés, condamnés à des peines allant de 15 ans à la perpétuité.

Le 13 décembre 2007, il sera lui-même condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, un verdict dont il fait immédiatement appel. A l'aube du second procès, "il est très combatif, prêt à démontrer avec force son innocence", a affirmé l'un de ses avocats, Me Pascal Garbarini, tandis que sa sœur, Christine Colonna, a dit "espérer que cette fois, elle sera reconnue ".

Dominique Erignac, la veuve du préfet, a en revanche demandé vendredi à Yvan Colonna d'avoir "le courage d'avouer" l'assassinat de son mari. Elle s'est dite "persuadée" de sa culpabilité. La Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (FIDH) a de nouveau délégué une "mission d'observation" pour s'assurer qu'est garanti à l'accusé "le droit à un procès équitable".









sources : article : Corse-matin
photo: le parisien

Quand l'enquête suivait son cours il y avait des "bruits de couloirs" dans certains milieux bien informés : l'angle de tir prouvait qu'Yvan Colonna était trop petit pour avoir tiré!!!! d'autres bruits de couloirs disait que cet assassinat avait été commandité par certains politiques en place qui espéraient ainsi avoir une excuse  pouvoir envoyer en corse des forces de l'ordre "musclées". Ce qui ne c'est pas passé, ils ont été courts-circuités
Qu'Yvan soit innocent, cela n'a jamais fait aucun doute pour moi  dans mon coeur de Corse. Mais si je compatis à la douleur de Mme Merignac, je me demande ce qu'elle peut bien connaitre à "l'honneur corse?" et comment peut-elle "être persuadée de la culpabilité d'Yvan Colonna?"  est-ce elle qui a enquêté et instruit le procès? cela devrait être interdit d'afficher publiquement quand on est concerné son avis qui peut influencer les nouveaux juges!!

Publié dans corse

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S
A un moment il a même été dit "clairement" qu'il était innocent de ce crime, certains "arguments" étaient annoncés... des expertises avaient été faites.. qui prouvaient que... ça ne pouvait pas être lui... mais très vite les gens se sont tus, et il ne fut plus question de ces "vérités"... Comment faire confiance à la justice après cela ?
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